lundi 25 mars 2013

Henri Guaino poursuivi pour "outrage" par le juge Jean-Michel Gentil

Cette plainte fait suite aux propos injurieux tenus sur Europe 1 par Henri Guaino à l’endroit du juge Jean-Michel Gentil, à la suite de la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour "abus de faiblesse" sur la personne de Liliane Bettencourt.
Info à retrouver sur le site du NouvelObs.
Il est plaisant de constater que l’un des membres éminents de la garde rapprochée de l’ex-président Sarkozy, qui a beaucoup fait pour "populariser" le délit d’outrage (en tout cas au sens d’une arme politique, notamment à l’égard des militants défendant la cause des sans-papiers durant les cinq années de pouvoir sarkozyste, poursuivis par des meutes de préfets aux ordres hargneux), va être poursuivi pour ce même délit. Son intention d’assurer lui-même sa défense augure par ailleurs d’une audience mouvementée : le colérique Henri Guaino saura-t-il éviter l’outrage à magistrat à la barre?

jeudi 14 mars 2013

La France condamnée pour le "Casse-toi pov'con" : Hervé Eon veut maintenant l'abrogation du délit d'offense

La réaction de Hervé Éon, à écouter sur le site de France Info.

La Cour européenne des droits de l’Homme condamne la France dans l’affaire "Casse-toi pov'con!"


La France a violé la liberté d’expression en condamnant pour offense à Nicolas Sarkozy notre ami Hervé Éon, co-fondateur du CODEDO,  qui avait brandi en 2008 une affichette «Casse toi pov’con» lors d’une visite de Sarkozy à Laval, a estimé la Cour européenne des droits de l’Homme, qui a jugé «disproportionné» le recours à une sanction pénale, qui risque selon elle d’avoir «un effet dissuasif sur des interventions satiriques qui peuvent contribuer au débat sur des questions d’intérêt général». En août 2008, sur le parcours du président de la République de l’époque, en visite à Laval, Hervé Eon, avait exhibé un écriteau où était inscrite l’invective.

La suite sur le site de LIBÉRATION.
A cette occasion, Jean-Luc Mélenchon demande l’abrogation du délit d’offense au président, demande qui figurait parmi les exigences de la pétition déposée par le CODEDO le 15 février 2010, à l’Élysée, au ministère de la Justice et au ministère de l’Intérieur. Aucune de ces institutions n’a jamais daigné répondre à notre demande.
Le texte de notre pétition, parue dans Libération du 30 décembre 2008.