mercredi 23 septembre 2009

Michel Guérin, poursuivi pour outrage par Christian Decharrière, ex-préfet de la Loire et directeur de cabinet d’Eric Besson

Le 5 octobre à 13h30, TGI de Saint-Etienne, 3e comparution de Michel Guérin, militant de la LDH, du Résf et du Codedo, poursuivi pour outrage par Christian Decharrière, alors préfet de la Loire, et de son subalterne Laurent Buchaillat. Il est défendu par Me Marie-Noëlle Fréry. Délibéré le 9 novembre.

Christian Decharrière, devenu depuis directeur de cabinet d'Éric Besson au ministère de l’Identité nationale, fait partie de ces préfets, qui, comme celui des Hautes-Pyrénées Philippe Rey et tant d'autres, ne supportent pas la liberté (légitime) que prennent certains militants des droits de l'Homme en comparant les rafles de Hortefeux-Besson à celles du régime pétainiste et qui, quand ils ne peuvent invoquer le délit de solidarité active, utilisent le délit d'outrage pour tenter de les bâillonner. Motif de l’outrage ? A la suite de la criminelle décision de la préfecture de renvoyer en Chine deux militants des Droits de l’Homme, Michel Guérin avait écrit dans un courriel à la préfecture : « Messieurs les fonctionnaires, ce que vous faites n'est pas conforme à nos valeurs, ni à nos engagements. Cela rappelle ce qui se passait sous Vichy. Mes ancêtres sont entrés dans la Résistance dès 1940 pour que certaines choses ne se reproduisent plus. L'école de la République m'a enseigné que les qualités de nos élus et fonctionnaires nous en mettraient à l'abri. J'en doute maintenant que je vois ce que vous faites et cherche à imaginer ce que vous auriez fait sous Vichy. Si vous n'êtes pas responsables des ordres que vous recevez, l'article XV vous rend responsable quand vous les exécutez. »

1 commentaire:

Unknown a dit…

La situation est grave très grave. Il nous faut agir pour que cette loi inadaptée à ce type de propos au regard de ce qui est fait par le gouvernement ne puisse plus être invoquée. Cette politique de la terreur n'a qu'un seul but FAIRE TAIRE TOUT ESPRIT DE SOLIDARITE. Agissons ensemble auprès de députés et sénateurs pour mettre en débat et tenter de réveiller les consciences de nos concitoyens. ENSEMBLE nous pouvons gagner