jeudi 19 février 2015

Les militantes Femen ayant manifesté torse nu contre Strauss-Kahn poursuivies pour "exhibition sexuelle" (et non pas pour "outrage")

Le 10 février 2015, trois militantes Femen ayant accueilli, torse nu, Dominique Strauss-Kahn aux cris de "macs-clients déclarés coupables", dans le cadre du procès Carlton, ont été arrêtées à Lille.
Le procureur (qui a demandé la relaxe de DSK) les a poursuivies pour "exhibition sexuelle". Le procès aura lieu le 15 décembre 2015.


Outrage à Nantes, exhibition sexuelle à Lille : les paradoxes de la justice française
Il est intéressant de noter qu’au même moment, la cour d’appel de Rennes a relaxé [lire ci-dessous] les deux militants Kamyapoil poursuivis pour des faits similaires, mais avec des motifs différents (outrage, et non pass exhibition sexuelle) pour s’être intégralement déshabillés devant les policiers lors d’une manifestation contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes (alors que les militantes Femen de Lille manifestaient seulement torse nu).
Lire à ce sujet l’analyse très pointue de Michaël Ghnassia, avocat des Femen, dans Libération.

Relaxe des Kamyapoil : manifester nu devant des policiers n’est pas un outrage

Alors que se tient à Nantes une semaine contre les violences policières organisée par Nantes en résistance, les "Kamyapoil", zadistes poursuivis pour outrage pour avoir manifesté contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en s’exhibant nus devant les policiers, ont été relaxés par la cour d’appel le 17 février 2014.
Un premier jugement les avait condamnés à 15 jours de prison avec sursis. C’est donc une victoire, même si la cour d’appel a rejeté la Question prioritaire de constitutionnalité soulevée par l’avocat des Kamyapoil, Me Le Moigne. Une décision positive aurait été un premier pas pour la dépénalisation du délit d’outrage.

mardi 3 février 2015

Violences policières, sociales, économiques. Nantes en résistances du 16 au 22 février 2015

Du 16 au 22 février 2015, Nantes, "capitale du flashball" depuis la violente répression policière de la manifestation pacifique du 22 février 2014 contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, entre en résistance contre les violences policières, sociales, économiques.